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Les femmes qui pratiquent une activité physique pendant leur  grossesse                   auraient moins de risque d’avoir de gros bébés ,
                          d’après une étude néo-zélandaise. article publié sur le site lanutrition.fr
Les femmes qui pratiquent une activité physique régulière durant leur grossesse auraient moins de risque d’avoir de gros bébés, d’après une étude néo-zélandaise.

L’activité maternelle durant la grossesse a une influence importante sur la santé du nouveau né. C’est ce que confirment les chercheurs de l’Université d’Auckland qui ont montré que la pratique d’une activité physique régulière durant la grossesse était associée à une diminution du poids de naissance du bébé.

Les bébés qui naissent avec un poids trop important ont plus de risque de souffrir d’obésité infantile par la suite.

Afin d’évaluer les effets d’une activité physique régulière durant la grossesse sur le nouveau-né, les auteurs ont suivi la première grossesse de 84 femmes. A partir de la 20ème semaine de grossesse et jusqu’à la 36ème, la moitié des femmes ont pratiqué 5 séances de vélo d’appartement par semaine, en veillant à ce que chaque séance ne dépasse pas 45 minutes.

Résultat : les enfants des femmes ayant effectué les séances de vélo pèsent en moyenne 143 grammes de moins que les autres à la naissance.

 

                 Fertilité masculine: l’impact de l’alimentation par Juliette Pouyat lanutrition.fr

Les hommes qui ont une alimentation occidentale (riche en aliments transformés, en sucre et en mauvaises graisses) présentent un sperme de qualité inférieure et potentiellement une moins bonne fertilité.

Pourquoi c’est important

La qualité du sperme s’est considérablement amoindrie au cours des dernières décennies. Selon une méta-analyse récente comprenant plus de 185 études, le nombre total de spermatozoïdes a diminué de 50% à 60% de 1973 à 2011 dans les pays occidentaux, en même temps que les taux sériques de testostérone. Il semblerait que des facteurs environnementaux comme l’exposition à des perturbateurs endocriniens ou à la pollution de l’air soient impliqués, tout comme le tabagisme ou la consommation d’alcool.

Alors que plusieurs études ont déjà examiné l’association entre des nutriments spécifiques (zinc, folates, antioxydants, acides gras saturés ou trans) et la qualité du sperme, une nouvelle étude parue dans la revue JAMA Open Network s’est intéressée à l’impact de la nutrition et des habitudes alimentaires dans leur globalité sur la qualité du sperme.

L’étude

 Les résultats montrent que les participants qui ont un régime composé essentiellement d’aliments bruts ou peu transformés (poisson, poulet, légumes, fruits et eau), c’est-à-dire une alimentation saine, ont un sperme de meilleure qualité que ceux qui mangent à l’occidentale, c’est-à-dire beaucoup d’aliments ultra-transformés (pizzas, frites, viandes transformées et rouges, céréales raffinées, boissons sucrées et bonbons).

Le nombre de spermatozoïdes est ainsi plus élevé chez les hommes à l’alimentation saine (chiffre médian : 167 millions), suivi par ceux qui ont un régime végétarien (151 millions de spermatozoïdes) puis par les adeptes du régime nordique (146 millions de spermatozoïdes). Les participants au régime occidental ont en moyenne 122 millions de spermatozoïdes et des niveaux inférieurs de certaines hormones sexuelles connues pour stimuler la fertilité.

En pratique

L’alimentation est un facteur modifiable capable d’impacter la qualité du sperme. Pour optimiser sa fertilité, il semble donc préférable d’opter pour une alimentation saine comme le régime méditerranéen par exemple.

Il est nécessaire d’éviter la viande rouge et les aliments ultra-transformés : les hommes qui les incluent dans leur alimentation ont entre 8,86 et 42,3 millions de spermatozoïdes en moins que ceux ayant une alimentation saine. Le mieux est de mettre l’accent sur les antioxydants, les fibres, les acides gras oméga-3 ainsi que les oléagineux.

Commentaires de Corinne Roques :

– Les antioxydants sont des substances contenues essentiellement dans les légumes et fruits frais et consommer crus si possible pour ne pas altérer ces substances par la cuisson. Ils jouent un rôle dans le ralentissement du vieillissement et le développement des maladies dégénératives.

 – Les acides gras oméga 3 végétaux se trouvent dans les noix et huile de noix, de colza, de lin ,de cameline non chauffées de première pression à froid.     Attention ces huiles s’oxydent vite, il faut les consommer rapidement, les conserver au frigidaire à l’abri de la lumière et ne pas les faire chauffer.

   Les acides gras oméga 3 animaux se trouvent surtout dans les poissons gras comme la sardine, le maquereau, le hareng, l’anchois. Les saumons et les truites sont malheureusement souvent d’élevage et plus riches en antibiotiques et polluants…        Attention à peu cuire ces aliments ou à les faire en marinade si possible pour ne pas détruire leurs acides gras essentiels.

– Exemples d’oléagineux :  noix de Grenoble, noix de cajou, noix de pécan, noix du brésil, noisettes, graines de tournesol, graines de courge, amandes…